Zones de cultures
Filière Banane
Filière banane
Pistes d'intervention
- L’accès des producteurs aux équipements - Renforcement des capacités techniques de production et d’organisation des producteurs - Soutient de l’aménagement des PPIV orientés sur la production de banane - Réalisation des infrastructures de stockage et de commercialisation
Carte des zones enquêtées de la filière banane
Quelques statistiques sur la production dans les 4 cercles édutiés
Forces • La volonté et l’engouement des producteurs d’aller vers cette spéculation • Le maintien d’un certain niveau de production • L’introduction de la banane dans les habitudes alimentaires • L’existence d’un marché de consommation locale • Les organisations portées sur le soutien et le développement de cette production • Zone de production étendue à travers la région; • Existence d’un savoir faire locale qui s’est renforcée au fur des contacts et échanges entre producteurs et aussi avec l’encadrement et la recherche • Existence d’un premier niveau de structuration des producteurs au niveau local, régional (RHK, URCAK) • Existence d’expérience d’approvisionnement collectif d’intrants • Volonté politique d’aller vers une modernisation et une professionnalisation de l’horticulture • Zone de production clairement identifiées
Faiblesses • La Faible maîtrise des techniques culturales de la banane • Insuffisance/Manque d’équipements de production • Coût de production élevé (Le coût élevé du carburant) • Insuffisance des moyens d’exhaure ou la Vétusté de ceux existants (alors que la banane est exigeante en eau) • Les difficultés de gestion de la durée de réparation des pannes de GMP • La cherté et la Difficulté d’accès à la terre propice pour la culture de la banane • Une Insuffisance/ manque de financement pour soutenir la production de la banane • L’approvisionnement en intrant et la vente de la production se fait de façon individuel • Faible capacité organisationnelle et de gestion des producteurs. • La forte variabilité du prix du kilo de banane sur le même marché • L’inorganisation des marchés de banane • La cherté et les difficultés d’accès aux engrais minérales et aux autres intrants de la filière banane • L’enclavement, le coût élevé du frais de transport, • Le conditionnement de la banane et l’inadaptabilité des moyens de transport
Menaces • Envahissement du marché régional par la production venue d’ailleurs (Bamako, Sikasso et la Cote d’ivoire) • Attaque par les hippopotames et les singes • La tendance de plus en plus poussée à l’aridité au niveau de la partie nord de la région
D'après le tableau, durant la saison 2008-2009, le cercle de Kita a produit la plus grande quantité de banane suivi de Kéniéba, Bafoulabé et Kayes. En effet durant cette saison, le cercle de Kita a doublé sa superficie de plantation de banane ce qui lui a permis d'atteindre 1314 tonne. Les rendements par hectare varient entre 16 et 30 T/ha et le cercle de Bafoulabé vient en tête suivi de Kéniéba.
Opportunités • La disponibilité des terres propices à sa culture (le long des cours d’eau et le caractère superficiel de la nappe dans la localité de Kita) • Potentiel de transformation (banane séchée, jus, sirops, confitures…) • Engouement des consommateurs locaux et d’ailleurs ; • Soutien des services techniques et des ONG. • Augmentation de la demande locale, nationale suite à la tendance à l’augmentation de la population et des besoins • La nécessité et surtout la volonté des autorités de réduire les importations de toute nature pour améliorer la balance commerciale en soutenant la production locale • Le désenclavement progressif intérieur et extérieur de la région • La position géographique de la ville de Kayes qui s’ouvre sur 3 pays frontaliers • Existence d’un « capital expérience » au niveau des producteurs
5 zones de cultures de banane ont été identifiées dans la région à savoir : les bordures du fleuve, des mares pérennes, des rivières et marigots, et dans les bas fonds.
Présentation de la filière La filière Banane est classée par les spécialistes comme fournissant des « produits alimentaires d’accompagnement », et appartenant au secteur des agroalimentaires. Elle est organisée autour des exploitations individuelles le plus souvent de type familial. On distingue deux catégories de production à savoir la production artisanale sur des parcelles de petite taille et la production de plus en plus professionelle occupant de grande surfaces. Les zones de productions sont situées le long du fleuve Sénégal qui à la caractéristique d’avoir les berges surélevées, rendant obligatoirement nécessaire l’utilisation des GMP pour assurer l’arrosage.
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