Consommation
Faiblesses • Elevage extensif • Sous-exploitation du cheptel • Forte pression sur les pâturages • Insuffisance d’accès à l’aliment bétail (cherté, sous-utilisation des stocks disponibles…), faible taux d’adoption des formes alternatives d’aliment bétail (à commencer par la paille d’urée) ; insuffisant développement des cultures fourragères • Mauvais réseau de transport régional posant des problèmes d’écoulement de la production et manque de moyens de transport appropriés • Prix élevé et insuffisante disponibilité de la viande ; insuffisance numérique et vétusté des structures d’abattage • Insuffisance d’infrastructures hydro-pastorales, de transformation et de commercialisation • Insuffisante coordination entre les acteurs • Désintéressement des gros éleveurs envers les organisations paysannes • Persistance de problèmes de santé animale
Par ordre d’importance, la consommation de viande concerne les bovins, les ovins puis les caprins.
Filière Bétail-viande
Cartes interactives Localisation et infrastructions Marchés et flux commerciaux ActeursFilière bétail-viande
Les Coûts de production Les différents coûts supportés sont les suivants : - Frais de bergerie : entre 30000 et 300000 selon les éleveurs et les troupeaux (200 par ovin et 400 par bovin à Nioro) - Frais de vaccination , sanitaires entre 7500 et 100000 selon les éleveurs et les troupeaux - Abreuvement saison sèche : entre 7500 et 75000 pour les 3 communes où cela a été cité - Frais de nourriture : pour les bovins entre 400000 à 750000 pour 50 têtes (pour 2 communes qui ont donné l’information pour 50 têtes) ; pour 10 ovins 27000 et pour 10 bovins 140000 (pour 1 commune) - Frais de parcage : entre 5000 et 10000 pour 2 communes qui les ont cité
Recherche - Innovation • Des recherches sont menées sur les bovins, ovins et caprins par sélection et croisement avec des races mauritaniennes et européennes, essentiellement pour le lait mais aussi pour la viande simple (IER, y compris au CRRA de Kayes), qui seront introduits plus intensément dans le cadre du PADEPA . • Pour l’aliment bétail, l’IER étudie des formules d’embouche plus efficaces diffusées par la DRPIA , qui vulgarise déjà dans la région la paille d’urée et les cultures fourragères : l’herbe simple, le niébé fourrager, l’ensilage, la paille enrichie à la mélasse de canne à sucre, la semence stylo zantesamuta ou la dolique (plante). • En matière de transformation, la viande séchée se fait de manière semi-industrielle à Bamako, Mopti ou Koulikouro dans des fours solaires extérieurs puis conditionnée dans des sachets en plastique.
Menaces • Aléas climatiques (sécheresse, intempéries, inondation etc.) • Risques épidémiologiques • Conflits entre éleveurs et agriculteurs (au sein de la population régionale et avec la Mauritanie) à cause de la divagation du bétail, du non respect et de l’insuffisance des pistes de transhumance (malgré la charte pastorale) • Persistance des abattages incontrôlés et d’un commerce illégal de bétail-viande • Feux de brousse
Pistes d'intervention
Carte des zones enquêtées de la filière bétail-viande
Les zones enquêtées En ce qui concerne la filière bétail-viande, le Nord de la région a été choisi car elle constitue la zone d’élevage principale. Cela n'exclut pas l'existence du cheptel dans les 3 cercles du SUD.
- Appui à l’augmentation de la productivité de bétail viande et à la production d’aliment bétail - Appui à la transformation locale - Appui à la structuration des acteurs - Appui à la structuration du marché et à la commercialisation - Appui au développement d’infrastructures hydro-pastorales et à la santé animale
Opportunités • Passage d’un élevage extensif à un élevage intensif • Possibilité de développer des infrastructures hydro-pastorales, de transformation et de commercialisation et d’améliorer celles d’abattage • Intensification de la recherche pour l’amélioration des races et vulgarisation de formes alternatives d’aliment bétail • Plus exporter et moins importer ; exporter la viande au kilo et non pas par tête (plus rémunérateur). • Développement de la viande séchée pour laquelle une demande existe. • Réalisation prochaine du programme PADEPA et engagement de la DRPIA
Forces • Cheptel important dans la région ; place centrale de la filière dans l’économie régionale et sous-régionale • Existence d’une consommation et d’une demande soutenues • Existence de trois zones bioclimatiques et de biodiversité (sahélienne, soudanienne et pré-guinéenne) • Existence d’un réseau hydrique varié (fleuve et affluents, mares, micro-barrages…) assurant des points d’abreuvement toute l’année • Existence d’une multitude d’organisations d’éleveurs et d’une fédération régionale dont la fonctionnalité peut s’améliorer avec plus d’appuis et de formations • Implication de partenaires pour la réalisation d’infrastructures pastorales • Route goudronnée à Diéma
Présentation de la filière L'élevage a une place prépondérante dans l’économie du Mali et le cheptel ( bovins, ovins, caprins, asins, équins, porcins, camelins et volailles) est l’un des plus importants d’Afrique. L' importance de cette filière pour la région de Kayes s’explique aussi bien par le cheptel mais aussi par: - La situation géographique de la région : existence de frontières avec trois pays. - Le climat : existence de trois zones bioclimatiques et de biodiversité, Kita, Bafoulabé, Kéniéba, le kaarta. - Le réseau hydraulique important : fleuve Sénégal, Falémé, Térékolé, Magui, barrage de retenue d’eau. - L’existence de marché sous régional du bétail et de la viande et des sous produits.
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