Dans la continuité des précédents travaux sur les partenariats, le changement d’échelle, les coalitions d’acteurs et le risque-projet, le Groupe initiatives a souhaité s’interroger sur les intérêts des ONG à faire le choix de travailler en consortium.
Ce numéro de Traverses constitue en quelque sorte un aboutissement de ces travaux. Avec cette nouvelle étude, le Groupe initiatives souhaite porter ses propositions et recommandations non seulement aux acteurs de la solidarité internationale, techniques et financiers, et autres parties-prenantes françaises, mais aussi à tous leurs partenaires dans les pays de coopération et à l’échelon européen.
Pour ce faire, neuf consortiums ont été analysés, présentant des objectifs, périmètres et géographies diversifiés. Car analyser le consortium signifie bel et bien s’intéresser à une réalité multiforme, d’une part selon les acteurs qu’il associe : plusieurs ONG françaises et leurs partenaires Sud - le Gi est un habitué de ce type de pratiques -, associées parfois à des ONG internationales, voire d’autres entités de la société civile française et européenne, d’organismes de la recherche et des universités, des bureaux d’étude, des collectivités locales ou encore des entreprises.
Ce numéro a été coordonné par AVSF et le GERES.